• Affirmation de soi : 7 exercices pour commencer à vous affirmer

    Par synchronn dans Accueil le 11 Avril 2014 à 15:31

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    Comment apprendre à s’affirmer ? Comment surmonter nos peurs dans nos relations ? Comment comprendre les mécanismes de l’affirmation ? Comment apprendre à exprimer clairement et fermement notre avis ? Voici 7 exercices pour trouver des réponses à ces questions, et commencer à vous affirmer.

    Exercice 1 : Connaître vos peurs

    Observez les situations qui vous rendent anxieux ou vous angoissent.
    Faites une liste de ces situations.
    Classez ces situations de la moins angoissante à la plus angoissante.

    La situation la moins angoissante est aussi la plus facile à surmonter. Ce classement vous donne donc un chemin à suivre pour vous affirmer. Chaque situation surmontée est une étape. Mais aussi une victoire. Cette victoire vous donne confiance pour passer à l’étape suivante.

    Pour vous aider, voici 10 exemples de situations qui pourraient vous angoisser :

    • demander un service à un ami
    • demander un service à un collègue
    • demander un renseignement à un passant
    • sortir d’un magasin sans rien acheter
    • refuser une sortie dont on n’a pas envie
    • refuser une demande illégitime d’un collègue
    • refuser une viande trop cuite au restaurant
    • prendre la parole lors d’une réunion
    • refuser une demande illégitime d’un chef
    • demander une augmentation

     

    Exercice 2 : Observer les demandes et les refus de votre entourage

    Observez dans votre entourage comment les gens communiquent. Observez en particulier comment ils expriment leurs demandes. Et comment ils expriment leurs refus.

    Leurs demandes et leurs refus sont-ils directs ? Ou sont-ils exprimés de façon indirecte ?

    Les demandes et les refus sont-ils exprimés simplement ? Ou de façon compliquée ?

    Quelles sont les conséquences à chaque fois ? Compréhension mutuelle ? Obtention ? Incompréhension ? Tensions ? Dispute ?

     

    Exercice 3 : Entraînez-vous

    Entraînez-vous à formuler par écrit des demandes directes. Les idées doivent être exprimées très clairement et très simplement.

    Essayez le même exercice à l’oral. Pensez à utiliser un magnétophone pour vous aider.

     

    J’ai parlé de nos 4 attitudes face aux autres, dans cet article : Nos 4 attitudes face aux autres

    Nous adoptons toujours une des 4 attitudes suivantes: inhibition (soumission), agressivité (domination par la force), manipulation (domination par la ruse), affirmation de soi.

    Exercice 4 : Observer les comportements inhibés

    Observez les comportements inhibés de votre entourage.

    Notez les conséquences de ce type de comportement : Qu’est-ce que la personne inhibée a obtenu ? Comment a évolué sa relation avec l’autre ? Quelles sont les émotions qu’elle a ressenties ?

     

    Exercice 5 : Observer les comportements agressifs et manipulateurs

    Observez les comportements agressifs ou manipulateurs de votre entourage.

    Notez les conséquences de ce type de comportement : Qu’est-ce que le personne agressive a obtenu ? Comment a évolué la relation ? Quelles sont les émotions qu’elle a ressenties ?

     

    Exercice 6 : Observer les comportements affirmés

    Observez le comportement d’une personne de votre entourage que vous jugez affirmée. C’est une personne respectée, et qui respecte les autres. Elle sait exprimer son point de vue de façon claire et directe.

    Notez les conséquences de son attitude affirmée, comme dans les exercices 4 et 5.

     

    Exercice 7 : Observer ses propres attitudes

    Observez cette fois vos propres attitudes.

    Essayez de trouver un exemple pour chacun des 4 types.

    Etudiez les conséquences de votre réaction inhibée. Puis Les conséquences de vos réactions agressives, manipulatrices et enfin affirmées.


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  • Pause détente vers le Japon.

    Par synchronn dans Articles le 10 Février 2010 à 17:34

     
    Décidé à agrémenter mon Blogueuh de petites histoires de ma vie pour ne pas alourdir les pages d'articles parfois trop spécialisés, je vais figer le temps.

    Assis dans mon lit entrain de peaufiner un article sur les règles du pouvoir ( cf l'article au dessus ), je reste à l'écoute d'un ensemble de radio en provenance directe du Japon! Et oui, pour moi le moi de Juin est véritablement Nippon.
    Voici un ensemble de radio qui, je le pense, ravira le plus grand nombre de lecteurs sauf les adeptes des bouses du genre NJR et autres fun nerie.


     




    C'est si Zennnn!

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  • Vous êtes stressés au boulot, c'est normal?

    Par synchronn dans Articles le 10 Février 2010 à 17:33

    Le stress, Burn Out et le harcèlement au travail sont trois problèmes qui font souffrir beaucoup de gens dans le monde du travail. Ces concepts sont indépendants et différents.

    Pour bien traiter cette question de la souffrance au travail, il faut une double formation, psychologie et dans l’économie du travail (Christophe Dejours). « Travail, usure mentale » Dejours. C’est sûrement auprès de lui que je trouverai le modèle pour construire l’outil.

                D’après un sondage des « Echos » mars 1999 les français évaluent leurs stress à 6,2 sur 10 et l’enquête CFE CGC 2008.

    Attention, ce sont des cadres qui ont répondu. Il faut adapter à son public la terminologie utilisée. Pas de mots trop compliqués…

                D’après une enquête en 2000 Liaisons sociales, Manpower, CSA, 75% des français souhaitent que le stress soit reconnu comme une maladie professionnelle à part entière.

    Il ne faut pas confondre stress et anxiété pathologique (troubles anxieux, tocs, état de stress post traumatique) 10 à 15% de la population, taux commun à tous les pays développés.

    Chez les cadres, en 2001 85% des cadres se disent stressés (enquête capital CSA).

     <o:p></o:p>

    Les métiers les plus exposés au stress :<o:p></o:p>

     

    _ Aiguilleur du ciel, pilote de longs courriers

    _ Chefs d’entreprise

    _ Spéculateurs boursiers

    _ Fonction ministérielle

    _ Chômeur

    _ Chaudronnier industriel, mineur de fond,

    _ Conducteur de la RATP et taxis

    _ Travailleur sur chaîne rapide et complexe ou lente et monotone

    _ Artiste

    _ Professions libérales

    _ Cadre

    _ Commerçant

    _ Employé de bureau

    _ Agriculteur

    _ Fonctionnaire

     <o:p></o:p>

    Selon Lazarus et Folkman, 1984:
    «Le     stress psychologique au travail est une réponse de l’individu devant les exigences d‘une situation pour laquelle il doute de disposer des ressources nécessaires pour y faire face».<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Plus de 80% des français se disent « satisfaits » ou « très satisfaits » de leurs condition de travail.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    On est satisfait de son travail quand :

     <o:p></o:p>

    _ Le sentiment d’appartenance à son organisation et d’être bien récompensé (plus important que le revenu)

    _ Une grande autonomie et la maîtrise de son travail

    _  Exigences intellectuelles

    _ Ni pression ni intensité excessive

    _ Des possibilités d’avancement professionnel

    _ L’équilibre entre vie professionnelle et vie privée

     <o:p></o:p>

    20% faiblement satisfait à cause de

     <o:p></o:p>

    _ Des horaires de travail lourds ou non standard

    _ Un degré élevé d’intensité du travail

    _ Un degré faible de contrôle sur le travail

    _ L’exposition à des risques physiques ou psychologiques

     <o:p></o:p>

    Principales sources du stress

     <o:p></o:p>

    _ 48% : Charges de travail trop lourdes

    _ 43% : Délais et consignes difficiles à respecter

    _ 43% : Exigence des clients

    _ 39% : Postures physiques et manipulations fatigantes

    _ 32% : Cadences de travail trop rapides

    _ 35% : Objectifs difficiles à atteindre

    _ 35% : Incertitudes sur l’avenir professionnel


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  • Vous êtes libre de vous faire manipuler

    Par synchronn dans Articles le 10 Février 2010 à 17:32

     

    Retour sur une théorie fondatrice de la communication et du commerce. La théorie de l’engagement, fondement empirique et théorique des notions dites de « manipulation »Pied dans la porte, pied dans la bouche et plus si affinité)) et de "soumission" (les techniques de soumissions sont dangereuses...technique de l'insulte, celle du "et ce n'est pas tout")
    Je vais en faire un petit résumé qu’il est toujours utile de connaitre ou de redécouvrir.

    Le sentiment de liberté :

    "Vous/Tu êtes libre de ! "

    Cela peut paraitre assez bizarre dans un premier temps mais l’affirmation d’une liberté est terriblement efficace dans la vie de tous les jours, surtout quand on tente d’imposer quelque chose à l’autre. Cette notion de liberté va de pair avec la contrainte de temps. C’est de l’ordre du blocage psychologique.

    Les gens n’aiment pas être face à une situation de perte de liberté ->C’est universelle (Phénomène de REACTANCE)

    Ex : Samedi, je vais boire un verre à 22h au bar de l’hôtel de la paix, ca serait bien qu’on finisse notre discussion. Pause. (On ne laisse pas répondre) Tu es libre de venir (avec un grand sourire). Et tu te casses. ( vous réduisez de beaucoup le coup du lapin)

    Le pied dans la porte :

    On extorque au sujet un comportement préparatoire non problématique et peu couteux ( couteux en temps, en responsabilité etc), toujours dans un contexte de libre choix. Ce comportement préparatoire obtenu, une requête est explicitement adressée au sujet de l’invitant à émettre.

    Exemple : Le fait de demander l’heure à quelqu’un , vous fais rentrer dans une pseudo intimité, la personne est en phase de communication . Ensuite vient la phase de la vraie demande.

    « Salut, tu aurais l’heure stp ? »
    « Merci l’ami, c’est vraiment sympas, c’est rare de voir des gens si sympathique ( le coup du sympathique etc, c’est une autre méthode de manipulation, l’étiquetage ou principe de naturalisation). Ah tu n’aurais pas 1 euros pour prendre le bus ? »

    La porte dans le nez :

    C’est une technique mystérieuse, de nombreuses hypothèses d’explication peuvent être étayé mais aucune n’est complètement performante.
    On sollicite une requête exorbitante qui sera systématiquement refusée puis on se retranche sur une demande plus réaliste et plus modeste.

    Illustration, testée sur la fac avec une blondinette
    « Salut, tu peux m’héberger ce soir ? »
    Phase de refus. La confusion présente, c’est le moment d’enchainer sur le but . ( On peut insérer une phase intermédiaire, avec un sollicitation moyennement couteuse, du genre se faire inviter a manger chez elle, à défaut d’y dormir)
    « Bien alors on va juste boire un café au Ru »
    Faut pas se marrer, c’est tellement con comme truc et ça marche, c’est le pire !

    Le principe de naturalisation :

    Resserre le lien entre un comportement désirable et la personne qui l’a émis
    « Vous faites parti des gens qui ont un potentiel à réussir dans la vie »
    « Vous êtes quelqu’un de compréhensif et d’aimable »
    Le fait d’affirmer une qualité ( même défaut) au sujet de quelqu’un , le sujet tentera de rester dans cette optique, on induit le comportement par ce biais.

    Il en reste des tonnes mais ça deviendra rébarbatif.

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  • La confiance en soi et les pensées négatives

    Par synchronn dans Articles le 10 Février 2010 à 17:31

     
    Retour sur les principales pensées qui réduisent la confiance à zéro :
     
    - Je ne suis pas capable de le faire
    - Je suis mauvais/nul
    - Je vais être abandonné
    - Je ne suis pas aimé
    - Je ne veux pas déranger
    - Je ne veux pas faire de mal
    - Je suis maladroit
    - Je ne suis pas intéressant
    - Je n'ai jamais rien à dire de valable
    - Je ne suis pas au niveau ( physique, intellectuel, humour...)
     
    Tout ceci n'est qu'une construction de l'esprit et handicape la vie.

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